Appel du SNASUB-FSU à la grève du 1er février 2024
Personnels administratifs et ITRF, titulaires et contractuel·les, PAS d’école sans nous ! Ras-le-bol du sous-effectif et des bas salaires !
Accès rapides
Manifestations dans notre académie
Dans l’Aisne
- LAON : rassemblement à 11h00 devant la préfecture
- SAINT QUENTIN : rassemblement à 17h30 devant la mairie
Dans l’Oise
BEAUVAIS :
- 10h00 : assemblée générale au local de la FSUFédération Syndicale Unitaire-SNUIPP (53 rue Alfred Dancourt)
- 14h00 : rassemblement devant la DSDEN, avenue Victor Hugo.
Dans la Somme
- ABBEVILLE : rassemblement à 10h00 place de la mairie
- AMIENS : rassemblement à 14h00 devant la Maison de la Culture
Appel du SNASUB-FSUSyndicat National de l’Administration Scolaire et Universitaire et des Bibliothèques pour le 1er février
L’année 2024 sera-t-elle une année blanche pour l’amélioration des conditions de travail des personnels des filières ATLSSPersonnels administratifs, techniques, de laboratoire, de santé et social — filières administrative, technique (ITRF), de santé et sociale — de l’éducation nationale ?
C’est la question légitime que chacun·e peut se poser tant on cherchera en vain des annonces positives de la part du ministre de l’éducation nationale (celui d’avant le remaniement) ou de celui de la fonction publique, Stanislas Guérini.
Alors que tout le monde s’accorde à dire que l’on manque de moyens, que les missions s’alourdissent (Op@le/Opér@ ; RenoiRH, nouveau statut de secrétaire général d’EPLE, gestion des AESH, mais aussi des tâches liées au Pacte pour les enseignants…), il est prévu pour 2024 zéro création d’emplois pour renforcer les équipes des établissements scolaires ou des services académiques (en dehors des 153 emplois créés pour les seules missions JEPVA — jeunesse, éducation populaire, vie associative).
Non seulement les moyens manquent, mais nous ne sommes même pas reconnus à la hauteur de nos missions, au service des élèves et du public.
L’aumône des +5 points d’indice au 1er janvier 2024 ne fait pas l’affaire. L’inflation est encore présente : les prix de l’alimentation ont crû de + 7,2 % et ceux de l’énergie de +5,7 %, pour une moyenne de +3,7 % en décembre 2023.
Le compte n’y est donc pas ! Le 1er février 2024, faisons grève et manifestons !
Exigeons l’augmentation générale des traitements et toutes les revalorisations possibles…
Nos missions, métiers et qualifications doivent être reconnues ! Notre travail doit payer !
- Augmentation générale des salaires par l’augmentation significative de la valeur du point d’indice
- Indexation des traitements et des pensions sur l’inflation ;
- Intégration des régimes indemnitaires dans les grilles indiciaires et donc pour le calcul du montant des pensions ;
- Non prise en compte de la prime de pouvoir d’achat exceptionnelle dans le calcul des aides sociales ;
- Non à tout projet de salaire au mérite dans la fonction publique ;
- Requalification massive des emplois de C en B, de B en A et promotions concomitantes des agent·es concerné·es par le décalage emploi occupé/missions exercées.
Pour des conditions de travail acceptables !
Ras le bol du sous-effectif et de la sous-administration chroniques qui dégradent le service public et notre vie au travail au quotidien.
- (Re) créations d’emplois dans toutes les filières ATLSSPersonnels administratifs, techniques, de laboratoire, de santé et social à la hauteur des besoins ;
- Des formateur·rice·s et des tuteur·rice·s en nombre suffisant pour accompagner les nouvelles applications ;
- Pas de nouvelle vague d’Op@le/Opér@ avant le 1er janvier 2025, les personnels avant l’outil !
- Prise en compte de toutes les heures supplémentaires effectuées ;
- Des contrats de 12 mois au moins pour les agent·es contractuel·les ;
- Plan de titularisation pour sortir de la précarité.
Tout cela est possible, l’argent existe, il faut réinvestir dans l’école publique et permettre aux personnels hors enseignant·es de mener à bien leurs missions éducatives !
- 163 milliards d’euros d’aides publiques tous azimuts pour les entreprises, sans contrepartie, dans la loi de finances 2023 ;
- Selon un récent rapport d’Oxfam, les milliardaires français disposent d’une fortune cumulée de 544,5 milliards d’euros qu’il suffirait de faire contribuer à hauteur de 2 % pour trouver les 10 milliards d’euros du déficit — incertain — à l’horizon 2030 ;
- Depuis 2020, les 10 plus grandes fortunes de France ont vu leur richesse augmenter de 189 milliards d’euros, soit une augmentation de 58 %.
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